jeudi 15 décembre 2016

24 h au couvent

l'Eucharistie...

Au séminaire de jeunes, ils sont à 14 à préparer la profession de foi ou un sacrement. Dans la communauté de paroisses, Saint Jean témoins de la transfiguration, une quinzaine de jeunes se préparent à la profession de foi et à la confirmation. L’Abbé Philippe Jacquemin et l’aumônier du Séminaire de jeunes, et le curé de la communauté de paroisse.

Christiane Billmann, coopératrice pastorale dans la communauté de paroisses St. Jean témoins de la transfiguration, Jean Thomas, Adjoint en pastorale scolaire au séminaire ont décidé de mettre leur travail en commun pour préparer le temps de retraite avec les jeunes.
Parti en bus le vendredi 2 décembre au soir, les jeunes ont été accueillis au couvent par sœur Cécile, qui du haut de ses 79 ans a témoigné de son engagement, après avoir présenté le lieu. « Dieu a un plan d’amour pour chacun de vous.  Une fois que vous aurez discerné et choisi votre chemin de vie, restez-y fidèles. Il y aura des moments difficiles, d’autres plus exaltants. La fidélité à Dieu rend heureux. »

Dieu, à Noël vient dans sa pauvreté, pour qu’on s’attache à lui et uniquement à lui. Dieu veut qu’on l’aime pour lui-même. C’est toujours Dieu qui vient à notre rencontre.  C’est comme dans le film avec Eddy Murphy « un prince à New-York » le prince choisi la pauvreté pour trouver des relations authentiques. C’est ainsi, que l’abbé Jacquemin a ouvert sa conférence sur l’eucharistie, samedi matin, devant la trentaine de jeunes.
 
« L’Eucharistie veut dire merci. Nous y rendons grâce pour tout ce qu’on vit. Le dimanche nous allons à la rencontre du ressuscité. Chaque dimanche nous actualisons ce qui s’est passé vers l’an trente près du Golgotha. Nous faisons mémoire de la croix de Jésus, mais aussi de sa résurrection. Tous les jours de la semaine portent le nom d’un dieu païen. L’origine du mot dimanche  vient de Dies Domini, qui veut dire le jour du Seigneur. Le dimanche, plus que parler à Dieu, la messe nous invite à recevoir le Corps du Christ. C’est une rencontre primordiale pour les chrétiens. Depuis l’an trente, des hommes et des femmes vont jusqu’à mettre leur vie en danger pour aller à cette rencontre. » L’abbé Jacquemin a donné plusieurs exemples de témoins qui ont vraiment changer de vie grâce à la communion. »
Pour l’abbé Jacquemin, « ce qui compte le plus pour nous au monde, c’est de savoir que le Christ est ressuscité. Lors de l’eucharistie, nous changeons notre regard. Nous croyons que notre Seigneur transforme toute chose. »

Vivre de manière eucharistique, c’est croire qu’il y a quelque chose de bon en chacun. Thérèse de l’enfant Jésus va prier pour ce grand criminel Bransini, qui ne voulait jamais rien savoir de Dieu. Finalement avant son exécution, il embrassera la croix à deux fois.

Le Christ est l’hostie, l’autel et le prêtre. Le prêtre dit « ceci est mon corps en prenant l’hostie. » Dieu s’empare du prêtre.

Il faut s’habituer à des moments de silence. C’est dans le silence qu’on peut penser à sa vie. Qu’on peut entendre le Seigneur nous parler. Il ne faut pas avoir peur du silence.


 

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